Salle de shoot: « l’exemple » du Luxembourg

 (note au lecteur: cet article est celui que j'ai publié le 31 août dernier sur un blog aujourd'hui disparu)

La perspective de voir se créer à Paris une ou des salles de shoot alimente la polémique? Des exemples se sont développés en Europe. Comme au Luxembourg.

Pourquoi? Voici les motivations du gouvernement luxembourgeois.
Le centre est géré par une structure spéciale et professionnelle de la question.
Un rappel historique? Un tribunal administratif a d’abord interdit la construction de la Fixerstuff, c’est son nom à Luxembourg. Mais depuis quelques années, une solution dans des containers continue de fonctionner. L’Etat s’organise après cette décision du tribunal administratif.
Le patron à l’origine de la décision du tribunal propose alors une autre solution.
Mais le bourmestre (maire) de la capitale s’entête. Et les riverains de cette petite structure provisoire coincée entre la gare et un quartier tranquille de Luxembourg se fédèrent contre le projet.

Pour lutter contre les clichés sur l’impact de ces fixerstuffs sur la consommation de drogue, le point avec Alain  Origer qui est le grand spécialiste du sujet au Luxembourg. Un autre point de vue, alternatif, évoque la lutte contre la toxicomanie.
2011. Surgissent les articles sur l’idée que le Fixerstuff a permis le développement du commerce de la drogue dans le pays. Le premier à s’en émouvoir est le plus gros journal du pays qui évoque « un paradis pour les dealers ». Alain Origer publie le rapport annuel du ministère sur la situation de la drogue au Luxembourg, un rapport plein de contrastes.

Début 2012, les limites de la Fixerstuff ne sont pas cachées par le ministre de la Santé. Il faut les trouver entre les lignes… Début janvier, la polémique entre la Ville et Paul Wurth reste identique sur l’installation de la Fixerstuff.
Qu’en disent les médias? Je vous livre ici l’éditorial du plus grand journal du pays, le Wort, 150 ans d’histoire et 70.000 exemplaires vendus par jour sur une population résidente de 500.000 personnes, un ratio qui ferait rêver la plupart des titres européens…