samedi 4 mai 2013

Plus qu'une VIe République, il faut en finir avec l'aberration comme mode de gouvernance....

Sixième république par ci, sixième république par là, alors que Mélenchon le ronchon espère 100.000 personnes à sa manifestation, ceux qui soutenaient il y a un an ses aspirations révolutionnaires sont plus discrets...

Alors, qu'est-ce qui cloche avec la Ve République, née pour assoir la stabilité du pouvoir?
  • Un omniprésident trop présent
  • Un Premier ministre aux abonnés (médiatiques) absents
  • Des parlementaires sexagénaires masculins
  • Des citoyens qui se détournent de la participation politique
  • Des profiteurs - ceux qui profitent du système ou de la loi qu'ils définissent...

Et? What else?

C'est simple: au lieu de régler les problèmes, hop, créons une nouvelle République! Magique!

Élu par au moins un électeur sur deux, le président est celui qui doit plaire au plus grand nombre. Et donc, a contrario, déplaire au moins grand nombre. Une obligation qui ne favorise guère la prise de risque inconsidérée... Calons donc l'élection présidentielle avec les élections législatives puisque de toutes façons, le décalage est inutile. Au mieux, président et gouvernement sont du même bord, le système décrié aujourd'hui. Au pire, la cohabitation expose le pays au ridicule d'un inutile président... L'avantage de la même date serait de contraindre le candidat à dévoiler le "capitaine" avec lequel il voudrait porter les priorités de son mandat.

Le Parlement n'a plus de rôle à jouer? Les députés eux-mêmes ont nuit à son fonctionnement idéal en torpillant sa procédure de vote (pour faire voter les mauvais élèves, ceux qui sèchent), en venant les mercredis théâtraliser leurs interventions pour que leurs administrés puissent les regarder sur France 3, en étant pris les doigts dans le pot de confiture, en conservant leur mandat jusqu'à trois, quatre ou plus de législatures si affinités... Une élection à la proportionnelle aurait l'inconvénient, majeur, de rendre plus aléatoire toute majorité, plongeant le pays dans l'immobilisme...

Commençons donc par moraliser la vie publique:
mis en examen, condamné?, radié de la vie politique;
plus âgé que l'âge légal de la retraite?, à la retraite! Un mandat, renouvelable une fois et pas plus d'un mandat à la fois!
Impossibilité de ne pas respecter strictement la parité homme-femme. Pas assez de femmes sur les bancs? Chaque formation politique devrait trouver une solution de désistement...

Ajoutons toutes les pistes à l'étude pour moraliser la vie publique comme cette haute autorité de contrôle aux moyens humains et matériels dignes de ce nom, etc.

La participation citoyenne, brandie par les extrêmes, de droite ou de gauche, recèle souvent ses propres limites. Illustration? Sur combien de propositions législatives l'Initiative citoyenne européenne a-t-elle abouti? Aucune! Faute d'intérêt? Nonon! Parce que ceux qui l'ont creee l'ont rendue presque impossible en ne "jouant" que sur deux facteurs: le nombre de signatures à récolter et la nature même de la signature! Et ceux qui l'ont mise en place sont justement ceux qui ne veulent pas tellement la voir aboutir en ayant la possibilité de passer pour de grands démocrates....

Enfin, SIM-PLI-FI-CA-TION (S)
  •  plus (davantage) de poids pour l'Europe, la seule capable de nous permettre de rivaliser avec les autres sur la scène mondiale
  • de la relation de l'entreprise avec l'administration
  • de la fiscalité 
  • du découpage local et ses au moins sept niveaux de décisions en concurrence, y compris en terme de personnels et de moyens...


Il faut mettre fin à l'aberration comme mode de gouvernance politique. Et pas à la Ve République...


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