vendredi 7 juin 2013

Nationaux, Européens, étrangers: qui est le mieux inséré sur le marché du travail

C'est le dada des extrémistes: ces vilains étrangers qui piquent le boulot des bons vieux nationaux, obligés de compter les points et de ronger leur frein. Un dada détestable parce qu'une société refermée sur elle-même n'a aucune chance de s'en tirer à l'heure du village global.

Vendredi, Eurostat, l'agence de statistiques de l'Union européenne, a publié des données concernants le taux d'emploi, non pas par nationalité parce que cela n'est pas autorisé, mais par zone géographique d'appartenance: les nationaux, les Européens non nationaux, les non-Européens.

Que ressort-il de ces chiffres à prendre avec une extrême prudence?


  1. Dans seize des 27 Etats membres, les non-Européens ont moins d'emplois que les deux autres catégories. Dans six cas, le taux d'emploi des non-Européens est même inférieur à un sur deux.
  2. Les nationaux ont un taux d'emploi supérieur aux deux autres catégories dans six Etats membres (Belgique, Danemark, Allemagne, Malte, Autriche, Suède).
  3. Les nationaux sont la catégorie qui ont le taux d'emploi le plus faible des trois dans cinq cas (République tchèque, Italie, Chypre, Hongrie, Pologne).
  4. Chypre est le seul pays où les non-Européens ont un taux d'emploi supérieux aux deux autres catégories.


Voici ces chiffres. En changeant de rubrique, vous obtiendrez un classement du taux le plus important au taux le plus faible. Il n'est pas possible de comparer directement les trois catégories au sein d'un même Etat membre puisque les échantillons n'ont pas la même taille.



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